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mes image (31/08 14:53)
Je viens ici pour l'amitié tout simplement et surtout pas pour la guerre des blogs. Non plus pour des imbéciles qui te font croire qui sont des amis sincères et sans pudeur te salissent derrière ton dos comme certains. J'ai construis un blog pour l'amitié sincère et durable pour les bons et les mauvais moments de la vie de chacun et sans hypocrisie. Je suis là tout simplement pour aimer et être aimée…Mon amitié est sincère. Je suis une femme qui n'aime pas les guerres sur les blogs ni les embrouille et je ne veux pas que l'on m'en procure. Ceux qui viennent pour poser des problèmes sans les avertir je les exclu de mon univers sans détour et sans pitié. Je voudrai aussi éviter les chaines, sauf évidemment les articles à faire suivre pour les malades. °*°*Ce sont mes amis qui m'ont fait aimer la vie. Ils me rendent meilleur à mesure que je les trouve meilleurs eux-mêmes... °*°* Amour...Amitié…Fraternité…Partage Merci à vous et bonne visite, merci de votre compréhension, Barbara…

SI TU ES UNE VRAIE AMIE TU PEUX FAIRE CELA: UNE PERSONNE HANDICAPEE N'EST PAS CONTAGIEUSE ELLE DEMANDE JUSTE QU'ON L'ACCEPTE TELLE QU'ELLE EST DANS LA SOCIETE. 97%DES PERSONNES NE COPIERONT PAS CETTE ANNONCE ET NE L'UTILISERONT PAS COMME STATUT, SERAS TU COMME MOI L'UNE DES 3% A AFFICHER CE STATUT AU MOINS PENDANT 1HEURE SUR TON BLOG OU SUR TON PROFIL
Samira et Barbara amies pour la vie...











































































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Rappelle-toi Barbara
25/01/2006 19:30
Extrait de poésie
Jacques Prévert
Barbara,
Rappelle-toi Barbara Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là Et tu marchais souriante Épanouie ravie ruisselante Sous la pluie Rappelle-toi Barbara Il pleuvait sans cesse sur Brest Et je t'ai croisée rue de Siam Tu souriais Et moi je souriais de même Rappelle-toi Barbara Toi que je ne connaissais pas Toi qui ne me connaissais pas Rappelle-toi Rappelle-toi quand même ce jour-là N'oublie pas Un homme sous un porche s'abritait Et il a crié ton nom Barbara Et tu as couru vers lui sous la pluie Ruisselante ravie épanouie Et tu t'es jetée dans ses bras Rappelle-toi cela Barbara Et ne m'en veux pas si je te tutoie Je dis tu a tous ceux que j'aime Même si je ne les ai vus qu'une seule fois Je dis tu a tous ceux qui s'aiment Même si je ne les connais pas Rappelle-toi Barbara N'oublie pas Cette pluie sage et heureuse Sur ton visage heureux Sur cette ville heureuse Cette pluie sur la mer Sur l'arsenal Sur le bateau d'Ouessant Oh Barbara Quelle connerie la guerre Qu'es-tu devenue maintenant Sous cette pluie de fer De feu d'acier de sang Et celui qui te serrait dans ses bras Amoureusement Est-il mort disparu ou bien encore vivant Oh Barbara Il pleut sans cesse sur Brest Comme il pleuvait avant Mais ce n'est plus pareil et tout est abîmé C'est une pluie de deuil terrible et désolée Ce n'est même plus l'orage De fer d'acier de sang Tout simplement des nuages Qui crèvent comme des chiens Des chiens qui disparaissent Au fil de l'eau sur Brest Et vont pourrir au loin Au loin très loin de Brest Dont il ne reste rien.

Jacques Prévert
Alicante
Une orange sur la table Ta robe sur le tapis Et toi dans mon lit Doux présent du présent Fraîcheur de la nuit Chaleur de ma vie.

Je suis allé au marché aux oiseaux Et j'ai acheté des oiseaux Pour toi Mon amour Je suis allé au marché aux fleurs Et j'ai acheté des fleurs Pour toi Mon amour Je suis allé au marché à la ferraille Et j'ai acheté des chaînes De lourdes chaînes Pour toi Mon amour Et je suis allé au marché aux esclaves Et je t'ai cherchée Mais je ne t'ai pas trouvée Mon amour

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Tu es mon autre
23/01/2006 19:17
Ame ou sœur Jumeau ou frère De rien mais qui es-tu Tu es mon plus grand mystère Mon seul lien contigu Tu m'enrubannes et m'embryonns Et tu me gardes à vue Tu es le seul animal de mon arche perdue
Tu ne parles qu'une langue aucun mot déçu Celle qui fait de toi mon autre L'être reconnu Il n'y a rien à comprendre Et que passe l'intrus Qui n'en pourra rien attendre Car je suis seule à les entendre Les silences et quand j'en tremble
Toi, tu es mon autre La force de ma foi Ma faiblesse et ma loi Mon insolence et mon droit
Moi, je suis ton autre Si nous n'étions pas d'ici Nous serions l'infini
Et si l'un de nous deux tombe L'arbre de nos vies Nous gardera loin de l'ombre Entre ciel et fruit Mais jamais trop loin de l'autre Nous serions maudits Tu seras ma dernière seconde Car je suis seule à les entendre Les silences et quand j'en tremble
Toi, tu es mon autre La force de ma foi Ma faiblesse et ma loi Mon insolence et mon droit
Moi, je suis ton autre Si nous n'étions pas d'ici Nous serions l'infini
Et si l'un de nous deux tombe

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Et si tu n'existais pas
22/01/2006 13:17
une chanson que j'aime beaucoup

Et si tu n'existais pas, Dis-moi pourquoi j'existerais. Pour traîner dans un monde sans toi, Sans espoir et sans regrets.

Et si tu n'existais pas, J'essaierais d'inventer l'amour, Comme un peintre qui voit sous ses doigts Naître les couleurs du jour. Et qui n'en revient pas.

Et si tu n'existais pas, Dis-moi pour qui j'existerais. Des passantes endormies dans mes bras Que je n'aimerais jamais.

Et si tu n'existais pas, Je ne serais qu'un point de plus Dans ce monde qui vient et qui va, Je me sentirais perdu, J'aurais besoin de toi.

Et si tu n'existais pas, Dis-moi comment j'existerais. Je pourrais faire semblant d'être moi, Mais je ne serais pas vrai.

Et si tu n'existais pas, Je crois que je l'aurais trouvé, Le secret de la vie, le pourquoi, Simplement pour te créer Et pour te regarder.

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L'été indien
22/01/2006 12:58
Merci mon ami Mr.Lopez pour cette magnifique chanson comme tu sais moi aussi j'aime aussi bcp Joe Dassin
Tu sais, je n'ai jamais été aussi heureux que ce matin-là Nous marchions sur une plage un peu comme celle-ci C'était l'automne, un automne où il faisait beau

Une saison qui n'existe que dans le Nord de l'Amérique Là-bas on l'appelle l'été indien Mais c'était tout simplement le nôtre

Avec ta robe longue tu ressemblais A une aquarelle de Marie Laurencin Et je me souviens, je me souviens très bien De ce que je t'ai dit ce matin-là Il y a un an, y a un siècle, y a une éternité
On ira où tu voudras, quand tu voudras Et on s'aimera encore, lorsque l'amour sera mort Toute la vie sera pareille à ce matin Aux couleurs de l'été indien
Aujourd'hui je suis très loin de ce matin d'automne Mais c'est comme si j'y étais. Je pense à toi. Où es-tu?
Que fais-tu?
Est-ce que j'existe encore pour toi? Je regarde cette vague qui n'atteindra jamais la dune Tu vois, comme elle je reviens en arrière Comme elle je me couche sur le sable
Et je me souviens, je me souviens des marées hautes Du soleil et du bonheur qui passaient sur la mer Il y a une éternité, un siècle, il y a un an
On ira où tu voudras, quand tu voudras Et on s'aimera encore lorsque l'amour sera mort Toute la vie sera pareille à ce matin Aux couleurs de l'été indien
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